Chère Juliette,
À la guerre comme à la guerre! On ne contrôle pas les éléments, les disettes ni les catastrophes! Il faut savoir s’adapter ma petite, être inventive, faire aller ses méninges!
Tout d’abord, il faut que tu trouves un moyen d’occuper tes 10 doigts, pour ne pas tomber en peine. Pour les longues soirées seule auprès du feu, profites-en donc pour monter ton trousseau! Ce n’est jamais perdu, à moins que le confinement s’étire infiniment et que tu finisses vieille fille, hé hé!
Je te recommande la broderie, c’est un beau passe-temps pour une jeune fille de qualité. Tant qu’à broder des chemises, mets-toi à la broderie de mouchoir! C’est un beau gage à offrir à l’être aimé. Jadis, on y mettait un peu de parfum, pour que notre soupirant puisse se désennuyer en pensant à nos atouts! Une belle façon de lui faire tourner la tête tout en préservant sa vertu (une vertu, c’est flexible…)!
Et si cette personne prétend qu’elle ne sent pas les doux effluves laissés sur le mouchoir, AH HA, tu sauras qu’elle est allée batifoler sous d’autres nez, attrapant ainsi ce satané microbe! Ou bien alors ce ne sera qu’un subterfuge de sa part pour s’approcher de toi et te réclamer des faveurs…
Quant à maintenir la flamme, un amour naissant ne devrait pas avoir besoin qu’on le ravive grands coups d’artifices! Les grands amours se satisfont de peu, de mots doux glissés dans un échange épistolaire, susurrés au creux du récepteur du téléphone… Ah bah quoi, vous vous trouvez sur une chronique du cœur d’une vieille dame, vous croyez que je vais donner des conseils coquins ? Ces choses-là ne s’écrivent pas, vous saurez! Arrangez-vous avec votre imagination, j’ai dit!
Tendrement,
Églantine
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